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Bien réfléchir à ce que l'on souhaite...

Suivre la foule, ou non...

Nouvelle plateforme de livraison d'or à HK via le SGE

Et donc l'or passe bien à l'est

Le mois de l'argent métal ?

Pour ceux qui pensent vivre dans un monde relativement peu inflationniste

· Actualité financière

Suivre la foule, ou non...

The Kobeissi Letter : « La cupidité est de retour sur les marchés :

L’indice Fear/Greed de Bloomberg sur le S&P 500 a atteint 298 points vendredi, son plus haut niveau depuis mars 2024.

Il a grimpé d’environ 800 points au cours des 10 dernières semaines, marquant l’un des retournements les plus rapides jamais enregistrés.

Sur la même période, l’indice Fear and Greed de CNN a bondi de 45 points pour atteindre 65, à seulement 10 points du territoire de « cupidité extrême ».

Dans le même temps, l’indice de volatilité $VIX a chuté d’environ 44 points, soit 73 %, depuis son pic d’avril, pour clôturer vendredi à 16,3, son plus bas niveau depuis le 24 février.

Le sentiment haussier est extrêmement fort. »

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The Kobeissi Letter : « Les grandes banques centrales réduisent leurs bilans à un rythme record :

La Fed, la Banque centrale européenne, la Banque du Japon et la Banque d’Angleterre ont diminué leurs avoirs en actifs d’environ 110 milliards de dollars par mois en moyenne au cours des six derniers mois.

Elles ont maintenu ce rythme de réduction sur les deux dernières années.

À titre de comparaison, en 2019, la vitesse de contraction était d’environ 30 milliards de dollars par mois, soit près de quatre fois plus lente, et seules la Fed et la BCE menaient une politique de resserrement quantitatif (QT).

Actuellement, la BCE réduit ses actifs d’environ 60 milliards de dollars par mois, la Fed de 35 milliards, la BoJ de 10 milliards et la BoE d’environ 5 milliards en moyenne.

Par le passé, lorsqu’une quantité significative de liquidité était retirée, les marchés connaissaient une volatilité accrue. »

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JustDario : « Actions chinoises vs actions américaines – L’un a cessé d’imprimer de la monnaie pour soutenir artificiellement les marchés depuis 2021 et a interdit aux banques d’accorder de l’effet de levier aux investisseurs financiers au détriment de l’économie réelle, l’autre non.

Une décorrélation incroyable, n’est-ce pas ? »

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Thomas Callum – ChartStorm : « Voici un graphique hypothétique intéressant. Il montre des cas passés où le marché boursier américain a atteint un sommet sur 1 an dans les 3 mois suivant une forte baisse… c’est-à-dire des reprises rapides et marquées. C’est exactement le type de comportement observé autour des creux majeurs de marché. Mais peut-être que l’analogie historique la plus pertinente parmi tous ces exemples est celle de la fin des années 1990 (c’est-à-dire une remise à zéro en fin de cycle, plutôt qu’un creux de marché baissier). »

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Source : @SubuTrade

Thomas Callum – ChartStorm : « Et voici une autre version, des épisodes de hausses bimensuelles de plus de 20 % — là encore, il s’agit typiquement soit d’un signe de reprise de marché (ce qui est généralement le moment où il est plus facile de réaliser des gains rapides et importants), soit d’un élan fort soutenu par des vents favorables… il est donc logique qu’une poursuite haussière s’ensuive souvent. »

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Source : @RyanDetrick

Thomas Callum – ChartStorm : « Et dans la même veine, il est intéressant de voir ARKK casser à la hausse malgré (ou à cause de ?) de fortes positions vendeuses. C’est l’un des nombreux segments technologiques spéculatifs en progression (ex. : NVIDIA / semi-conducteurs) — ce qui m’amène au point suivant… »

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Source : @sam_gatlin

Thomas Callum – ChartStorm : « Après une période de consolidation autour des précédents sommets historiques, la pondération boursière des actions américaines de semi-conducteurs a atteint de nouveaux sommets (cela ressemble fort à un drapeau haussier !). Alors, qui sait, peut-être que nous sommes encore au début du cycle de hype ? (et peut-être que tout cela n’était qu’une correction/consolidation saine…) »

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Source : Topdown Charts

Thomas Callum – ChartStorm : « Une chose qui mérite réflexion : si vous considérez la correction d’avril comme un équivalent de la remise à zéro de fin de cycle des années 1990, alors la tech spéculative pourrait encore avoir beaucoup de potentiel… il suffit de regarder le comportement de Cisco. Et c’est justement le problème : lorsqu’on entre dans des bulles et des épisodes spéculatifs, il est impossible de prévoir jusqu’où cela ira — en dépit des doutes que l’on peut avoir.

Autre observation à ce sujet : cela montre aussi à quel point le cycle de hype peut poser des obstacles très élevés aux investisseurs de long terme… malgré un long marché haussier pour les actions Cisco, leur sommet historique n’a toujours pas été récupéré. »

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Source : @mnkahn

Thomas Callum – ChartStorm : « Retour sur le sujet des pondérations boursières : ce graphique est intéressant pour plusieurs raisons. Premièrement — côté haussier : la ligne bleu clair (pondération des bénéfices) a souvent tendance à rattraper la ligne bleu foncé (pondération boursière). En d’autres termes, les grandes valeurs technologiques sont parvenues à justifier par leurs résultats les valorisations intégrées ; le cours précède les fondamentaux. Et pourtant, il subsiste un écart important (côté baissier) — l’écart entre ces lignes représente la sur/sous-valorisation, et c’est là le point essentiel : les actions tech restent très chèrement valorisées, ce qui est acceptable tant que les bénéfices suivent, mais qui devient un terrain glissant si ces derniers fléchissent ou trébuchent. »

IsabelNet : « Les 10 premières actions de l'indice S&P 500 représentent une part disproportionnée du poids de l'indice par rapport à leurs bénéfices, ce qui accroît les risques liés à la volatilité, à la diversification et à l'exposition sectorielle. »

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Source : @zerohedge

Thomas Callum – ChartStorm : « Voici une autre façon intéressante de voir les choses ; les pondérations boursières des indices S&P américains — le S&P100 (méga caps) est à 65,7 %, le S&P500 sans les 100 plus grosses (grandes capitalisations) est à 26,6 % [et le S&P500 au total à 92,3 %], le S&P400 (mid caps) à 5,2 %, et le S&P600 (small caps) à seulement 2,5 %.

Mais ce sont surtout les tendances qui sont parlantes : les 100 plus grosses capitalisations approchent des sommets sur 50 ans, les 400 autres du S&P500 sont à des niveaux historiquement faibles, et les small/mid caps sont également bien en deçà de la normale. Cela reflète une sorte de dynamique « le gagnant rafle tout », mais souligne aussi où se situent les risques et les opportunités en termes de sentiment, positionnement et valorisations. »

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Source : Topdown Charts

Thomas Callum – ChartStorm : « Un autre graphique davantage axé sur la gestion des risques : ce graphique innovant intriguant, dont l’auteur commente : « Si l’histoire est un guide, ce n’est clairement pas le meilleur moment pour une allocation long terme aux actions américaines. Ou alors cette fois-ci est différente… Qui sait. »

Eh bien, oui, je dirais que cette fois-ci est peut-être différente, mais je dirais aussi qu’en matière de cycles de marché, c’est souvent moins différent qu’on ne le croit. »

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Source : @i3_invest

Thomas Callum – ChartStorm : « C’est une chose que j’ai remarquée également, et cela ne concerne pas seulement les radiations d’ETF, on observe aussi des remaniements d’indices ou des lancements de fonds qui marquent les sommets/creux ou les points d’inflexion. Mais comme le souligne l’auteur du graphique, cette radiation d’ETF en particulier a marqué un tournant clé des marchés : "Meilleur poisson d’avril de l’année : KPOP radié juste au moment où les actions sud-coréennes EWY bondissaient de près de 1 % CHAQUE JOUR pendant 50 JOURS." »

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Source : @hihotraders

Thomas Callum – ChartStorm : « Une que j’ai remarquée (car je couvre régulièrement les actions des marchés frontières chez Topdown Charts), est la fermeture du seul ETF américain coté axé sur ces marchés, qui a coïncidé avec une cassure clé de l’indice MSCI Frontier Markets. Une nouvelle à la fois très positive et un peu amère pour ceux qui suivaient cet ETF. »

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Source : Topdown Charts Professional

Thomas Callum – ChartStorm : « La Trinité de la valeur relative des actions mondiales : J’ai présenté ce graphique dans mon article 10 Charts to Watch in 2025, mais je pense qu’il vaut la peine d’en expliciter clairement la signification et les implications pour les investisseurs.

Ce que nous voyons ici, ce sont des indicateurs de valeur relative.

Lorsque l’indicateur est très élevé, cela signifie que le premier mentionné est plus cher que le second (ex. : en 2007, les actions mondiales étaient très chères par rapport aux actions américaines). Lorsqu’il est très bas, cela signifie que le premier est bon marché par rapport au second (ex. : actuellement, les actions mondiales sont très bon marché par rapport aux actions américaines).

Il y a deux manières d’interpréter cela :

Les actions US/grandes capitalisations/croissance sont chères par rapport au reste, et donc exposées à un risque de baisse pour rattraper ;

et/ou Les actions mondiales/petites capitalisations/value sont bon marché, et donc avec un potentiel de hausse s’il y a rattrapage.

En d’autres termes, ce graphique reflète ce que je considère comme une opportunité haussière pluri-décennale pour les segments apparaissant comme bon marché (mondial, small, value), tout en nous incitant à rester vigilants face au risque baissier de l’autre côté (actions chères US/large/growth). »

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JustDario : « Attention : si l’histoire peut servir de guide, le moment où la Fed commence à baisser ses taux de manière agressive coïncide souvent avec une explosion des spreads de crédit et une montée de la turbulence sur les marchés.

Les banques et Donald devraient faire attention à ce qu’ils souhaitent. »

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Nouvelle plateforme de livraison d'or à HK via le SGE

Laurent Maurel – Recherche Bay : « La nouvelle est passée inaperçue…

La Chine promeut l’usage de l’or comme alternative stratégique. En inaugurant une plateforme de livraison à Hong Kong via la Shanghai Gold Exchange, elle facilite les règlements en yuan adossés à de l’or physique.

Ce geste n’est pas anodin. Il s’inscrit dans une stratégie de long terme visant à affirmer le yuan comme monnaie de règlement international, tout en offrant aux partenaires commerciaux de Pékin une forme de garantie tangible : l’accès à de l’or physique livré hors de Chine continentale.

En ouvrant cette plateforme logistique à Hong Kong, la Shanghai Gold Exchange (SGE) permet pour la première fois à des investisseurs et institutions étrangères d’acquérir de l’or coté en yuan, puis d’en prendre livraison effective dans un lieu reconnu pour sa transparence financière. C’est une étape décisive dans l’internationalisation du yuan, mais aussi dans la mise en place d’un modèle monétaire alternatif au système dominé par le dollar et les bons du Trésor américains.

La Chine crée ainsi un pont entre sa monnaie et une valeur universelle : l’or. Ce couplage renforce la confiance dans le yuan en dehors de ses frontières, notamment auprès de pays partenaires qui hésitent à accumuler des dollars ou de la dette américaine dans un contexte de tensions géopolitiques. Il permet aussi d’attirer des flux de capitaux dans un cadre sécurisé, avec une livraison effective de métal, exonérée jusqu’à fin 2025 de frais d’entreposage et de sortie.

Autrement dit, Pékin ne se contente plus de diversifier ses réserves : elle structure une véritable alternative au dollar, adossée à un actif réel. Un pas de plus vers un ordre monétaire multipolaire.

[…]

Le marché de l’or reste solidement soutenu par une demande physique exceptionnelle, en particulier de la part des banques centrales. Parmi celles-ci, la Chine continue de se démarquer par l’ampleur de ses achats. Selon les dernières estimations de Goldman Sachs, la Banque populaire de Chine aurait acquis 27 tonnes d’or en avril, soit 13 fois plus que les chiffres officiellement rapportés. »

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Et donc l'or passe bien à l'est

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The Kobeissi Letter : « La demande d’or suit des trajectoires divergentes entre l’Occident et le reste du monde :

En Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest, la demande de détail pour les lingots et pièces d’or est en baisse depuis maintenant trois années consécutives.

Pendant ce temps, les marchés de détail en Asie, en Amérique du Sud et en Afrique enregistrent une demande croissante sur la même période.

Cette tendance s’est poursuivie au premier trimestre 2025, contribuant à creuser l’écart de demande le plus important jamais enregistré entre l’Occident et le reste du monde, tiré par les ventes sur le marché américain.

Le trimestre dernier, la demande dans la région Asie-Pacifique a progressé de +3 %, portée par une hausse de +12 % en Chine et de +30 % en Corée du Sud, à Singapour, en Malaisie et en Indonésie.

Plus récemment, les ventes de pièces American Eagle en or de la US Mint, un indicateur de la demande de détail, ont chuté de plus de -70 % en glissement annuel au mois de mai.

La demande asiatique pour l’or est plus forte que jamais. »

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Laurent Maurel – Recherche Bay : « Tandis que la Chine et les banques centrales continuent d’accumuler massivement de l’or, les investisseurs américains, eux, se mettent à vendre. Mais ce mouvement apparent masque un clivage social important : ce ne sont pas les grands investisseurs institutionnels ni les ultra-riches qui se délestent de leur or, bien au contraire. Les fonds souverains, les banques centrales et les grandes fortunes poursuivent leurs achats. Ceux qui vendent aujourd’hui sont les petits porteurs — le retail — et cela en dit long sur l’état de l’économie domestique.

Selon un article récent relayé par Bloomberg, les particuliers américains, qui avaient massivement acheté pièces et lingots ces dernières années, commencent désormais à les revendre. Ce retournement de tendance s’explique moins par une perte de confiance dans le métal jaune que par une pression croissante sur leur pouvoir d’achat. Autrement dit, les consommateurs sont financièrement à bout et se résignent à liquider une partie de leur épargne métallique. »

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Kashyap Sriram : « La dernière fois que l’Allemagne a tenté de rapatrier son or depuis la Fed de New York, elle a dû patienter deux ans — son or avait été prêté à des banques de métaux précieux pendant le dernier marché baissier (2012-2015) et n’avait jamais été restitué.

Tout le monde a fait comme si l’or se trouvait toujours dans les coffres, jusqu’à ce que l’ordre de rapatriement soit donné. L’Allemagne a en réalité abandonné et choisi de maintenir cette fiction.

Avec l’or désormais en plein marché haussier et le fait qu’il soit évident que Trump change d’avis au quotidien, les appels à vider les réserves d’or des banques centrales entreposées à la Fed de New York ne feront que s’intensifier. Les premiers arrivés récupéreront leur or. Comme toujours, mieux vaut paniquer tôt. »

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Le mois de l'argent métal ?

Laurent Maurel – Recherche Bay : « Plusieurs éléments laissent penser que le mois de juillet pourrait être décisif pour l’argent :

  • Les positions vendeuses des bullion banks restent exceptionnellement élevées, proche de leurs plus hauts historiques. Ce niveau d’engagement short expose fortement ces acteurs à un risque de squeeze si le marché repart à la hausse.
  • Le nombre de contrats à terme demandant une livraison physique en juillet est lui aussi à des niveaux records. Un tel volume de demandes de livraison représente un défi logistique et financier majeur pour les banques de métaux, qui doivent honorer ces engagements sous peine de pertes importantes ou de tensions accrues sur le marché.

Et pourtant, l’argent tient bon. Historiquement, dans une telle configuration — accumulation de contrats longs à l’approche d’une échéance de livraison —, on assiste souvent à une manœuvre de "flush" : une chute brutale orchestrée pour décourager les porteurs de contrats et réduire les demandes de livraison. Cette fois-ci, cette purge ne s’est pas produite en fin juin. Faut-il y voir un signe de tension physique réelle sur le marché ?

Ce contexte confère au mois de juillet un caractère explosif pour l’argent. Si les bullion banks ne parviennent pas à casser le marché dans les premiers jours du mois, elles pourraient se retrouver contraintes de livrer une quantité d’argent physique très difficile à sécuriser dans les délais. Cela pourrait déclencher une dynamique haussière puissante, nourrie à la fois par la rareté physique et par un potentiel squeeze des vendeurs à découvert.

Comme annoncé : cet été ne sera pas calme sur les métaux précieux. Et l’argent pourrait bien en devenir la vedette.

Après un mois de juin marqué par l’envolée spectaculaire du platine, le cours de l’argent a connu de son côté une légère consolidation, mais sans réelle cassure technique. »

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Laurent Maurel – Recherche Bay : « Surtout, le ratio or/argent s’est brutalement contracté en fin de mois, un signal souvent précurseur d’une réallocation en faveur du métal gris. »

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Gary Savage : « Il y a eu cinq attaques menées par le cartel bancaire au cours des dernières semaines pour tenter de ramener l’argent en dessous du seuil de rupture à 35,50 $. Toutes ont échoué jusqu’à présent, et les banques accumulent des positions vendeuses de plus en plus importantes (ce qui constitue un carburant croissant pour un short squeeze en cas d’échec).

Aujourd’hui marque une bataille cruciale, alors qu’elles tentent d’invalider la rupture à la clôture mensuelle et trimestrielle afin de manipuler les graphiques.

Il s’agit probablement de la meilleure configuration observée au cours des 15 dernières années pour enfin briser la suppression du marché de l’argent. La première étape consiste à repousser l’attaque aujourd’hui et à clôturer le mois au-dessus de 35,50 $. Ensuite, l’argent devra inscrire un sommet supérieur à 37,50 $. Une fois ce niveau franchi, la prochaine zone de résistance se situe à 45 $. Une poussée vers 45 $ infligerait des milliards de pertes aux banques, ce qui ne ferait qu’accentuer le short squeeze. »

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Pour ceux qui pensent vivre dans un monde relativement peu inflationniste

Jim Reid – Deutsche Bank : « Le document « Mapping the World » m’a permis d’aborder l’un de mes sujets de prédilection, à savoir l’opinion de certains selon laquelle nous vivons encore dans un monde relativement peu inflationniste. À mon avis, nous continuons de traverser la période d’environ 50 ans la plus inflationniste de l’histoire de l’humanité. Il y aura des périodes de faible inflation, certaines pouvant durer plusieurs années, mais en fin de compte, tant que nous vivrons dans cette ère de monnaie fiduciaire et de démocraties, la solution la plus simple — ou le pansement — à la plupart des problèmes économiques impliquera inévitablement de l’inflation, qu’elle soit souhaitée ou non.

Le graphique d’aujourd’hui montre que depuis l’effondrement du système de Bretton Woods en 1971, aucun des 152 pays pour lesquels nous disposons de données mondiales n’a réussi à maintenir une inflation annuelle moyenne inférieure à 2 %. La Suisse est la plus proche avec 2,2 % — une performance remarquable. Comme nous l’expliquons dans le rapport, jusqu’en 1999, la BNS avait pour obligation constitutionnelle de détenir au moins 40 % de ses réserves en or, et même si cette exigence a été abandonnée par la suite, elle a conservé une part significative d’or dans ses réserves.

Les pays comptant des villes incluses dans notre étude et ayant enregistré une inflation moyenne inférieure à 4 % depuis 1971 se limitent à : la Suisse (2,2 %), le Japon (2,3 %), l’Allemagne (2,7 %), Singapour (2,7 %), les Pays-Bas (3,3 %), l’Autriche (3,3 %), la Malaisie (3,3 %), l’Arabie saoudite (3,4 %), le Luxembourg (3,4 %), la Belgique (3,6 %), la Chine (3,8 %), le Canada (3,9 %) et les États-Unis (3,9 %). Des pays comme l’Argentine (82,2 %), le Brésil (74,9 %), la Turquie (34,5 %), la Russie (25,2 %) et le Mexique (18,8 %) se trouvent à l’autre extrémité du spectre. Sur cette période, 107 des 152 pays ont enregistré une inflation moyenne supérieure à 5 %, et 55 supérieure à 10 %.

En lien avec le rapport, on observe une corrélation notable entre les pays ayant le mieux maîtrisé les prix ces dernières décennies et ceux ayant conservé le meilleur pouvoir d’achat. »

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Liz Ann Sonders – Charles Schwab & co : « Indice des prix PCE de mai : +2,3 % en glissement annuel, en ligne avec les attentes (+2,3 %) et en hausse par rapport au chiffre précédent de +2,2 % (révisé à la hausse depuis +2,1 %) …

PCE core : +2,7 % contre +2,6 % attendu et +2,6 % précédemment (révisé à la hausse depuis +2,5 %). »

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Cycle des devises hors dollar US

Otavio (Tavi) Costa – Crescat Capital : « On peut considérer qu’un déclin structurel du dollar est probablement en cours lorsque les devises des marchés émergents commencent à franchir des niveaux de résistance clés.

Cela s’aligne parfaitement avec ce que l’on observe sur les actifs tangibles — d’abord menés par l’or, et désormais étendu à d’autres actifs connexes.

Les phases de baisse du dollar ont tendance à être durables et généralisées, alimentant généralement des hausses sur les métaux, les autres matières premières et les devises étrangères.

Elles favorisent également les marchés internationaux par rapport aux actions américaines, tandis que les actions et obligations des marchés émergents surperforment souvent.

La dernière fois que nous avons observé ce type de basculement remonte aux années 1970, puis au début des années 2000.

À mon avis, nous avons probablement déclenché un nouveau cycle de ce type. »

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Immobilier US, les impayés s'envolent

Peter Berezin : « Marché haussier des taux d’impayés dans le secteur des appartements. »

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