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Il ne faut plus raisonner en nominal, mais bien en réel

Les métaux précieux contre la dépréciation monétaire

Les actions US seraient chères, les obligations US seraient très décotées. Mais ajusté de l'inévitable érosion monétaire ?

Suivi des pertes latentes dans les banques

· Actualité financière

Les métaux précieux contre la dépréciation monétaire

The Kobeissi Letter : « Le déclin de la valeur des monnaies fiduciaires par rapport à l’or a été véritablement remarquable : Depuis 1971, le dollar américain a perdu 98,94 % de sa valeur face à l’or, soit la deuxième plus forte baisse parmi les principales devises.

Pendant la même période, la livre sterling a chuté de 99,42 %. L’euro aurait perdu 98,76 % s’il avait existé depuis 1971. Par ailleurs, le yen japonais et le franc suisse ont respectivement reculé de 97,47 % et 94,85 %.

Pendant ce temps, les prix de l’or en dollars américains ont augmenté d’environ 1 000 % sur cette période. L’or demeure une couverture contre la dépréciation monétaire. »

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Otavio (Tavi) Costa – Crescat Capital : « Le cours de l’argent a suivi celui de l’or, ajusté de l’inflation, pendant de nombreuses décennies dans l’histoire. C’est sans doute l’un des graphiques les plus haussiers pour l’argent que j’aie vus. »

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Les actions US seraient chères, les obligations US seraient très décotées. Mais ajusté de l'inévitable érosion monétaire ?

Thomas Callum – ChartStorm : « Juste au moment où de nouveaux sommets semblaient à portée de main, où le chiffre rond des 6000 était en vue, et où l’indicateur d’extension de la moyenne mobile à 50 jours atteignait des niveaux de surachat, le marché a reculé. De nombreux supports sont proches : par exemple 5800, la moyenne mobile à 200 jours, et un support encore plus solide autour de 5600. Mais ce qui gêne les acheteurs, c’est que cela ressemble à un sommet plus bas. »

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Source : Callum Thomas utilisant les outils de graphique de MarketCharts

Thomas Callum – ChartStorm : « De façon similaire, le VIX remonte à partir de ses plus bas, et le sentiment sur le VIX se redresse après un retour à des niveaux de complaisance. »

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Source : SubuTrade

Thomas Callum – ChartStorm : « La « raison » ou excuse du repli serait une combinaison de taux obligataires plus élevés, dans un contexte de rotation entre les récits macroéconomiques de peur de récession et de reprise/inflation, ainsi que le vent contraire des taux plus élevés. S’ajoutent les menaces habituelles de Trump et de tarifs douaniers, qui suivent aussi leur propre cycle de flux et de reflux. Un marché en range pour plus longtemps ? »

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Source : @MichaelKantro

Thomas Callum – ChartStorm : « Pour revenir au sujet des nouveaux sommets historiques, cela fait maintenant 67 séances de bourse depuis le dernier sommet. Et si l’on repense aux récits évoqués plus tôt cette année avec Bessent et la « période de désintoxication », peut-être que le jeu des réformes et des tarifs consiste à relâcher la pression quand le marché baisse et à la renforcer quand il monte. Même si ce n’est pas le plan, c’est en tout cas l’impression que cela donne jusqu’à présent, ce qui renforcerait l’idée d’un marché en range prolongé (RTFL ?). »

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Source : Topdown Charts

Thomas Callum – ChartStorm : « Même si les actions ne sont pas parvenues à établir de nouveau sommet historique, les valorisations restent à l’extrémité supérieure de la fourchette. Les obligations, en revanche, racontent une toute autre histoire : elles sont bon marché selon mes indicateurs. Et ce qui est intéressant, c’est qu’elles sont aussi impopulaires que possible actuellement ; presque tous les titres et tweets s’en prennent aux obligations. Un signal de sentiment ? »

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Source : graphique de la semaine – actions vs obligations

Thomas Callum – ChartStorm : « Ce point est fascinant car il montre qu’un marché et un ensemble de conditions peuvent atteindre des extrêmes et y rester un certain temps, pour ensuite se retourner rapidement. Le short est de retour. Que cela concerne des prises de position directionnelles sur le marché actions dans son ensemble, ou des paris gagnants vs perdants dans un contexte de chocs politiques et tarifaires (par exemple dans la santé), c’est un sujet d’intérêt – et probablement un peu des deux. »

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Source : MarketWatch

Thomas Callum – ChartStorm : « Exemple parlant du thème gagnants vs perdants ; les actions du secteur santé ont connu l’une de leurs pires performances relatives par rapport à l’indice (impactées par les menaces de RFK MAHA, et le décret Trump sur les prix des médicaments). J’en ai parlé dans une note récemment ; mes indicateurs montrent que les actions santé se négocient à des niveaux de valorisations relatives historiquement bas (avis aux contrariens). »

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Source : @sentimentrader

Thomas Callum – ChartStorm : « Autre point concernant le retour des positions vendeuses : en dehors du S&P 500, le Russell 2000 est de plus en plus composé d’actions non rentables. Ce n’est pas nécessairement négatif, certaines entreprises jeunes ou spéculatives peuvent afficher des pertes pendant une période tout en gagnant en valeur économique grâce à l’innovation technologique, la R&D, la conquête de parts de marché, etc. Il est en tout cas intéressant d’observer les cycles et tendances dans ce graphique. »

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Source : @MikeZaccardi

Thomas Callum – ChartStorm : « J’ai publié ce graphique sur LinkedIn l’autre jour, et il a suscité pas mal de discussions. L’objectif principal était de contrer la version classique souvent présentée par les collecteurs d’actifs et les « finfluenceurs », selon laquelle si vous ratez les 10 meilleurs jours, vous serez très en retard par rapport à une stratégie buy-and-hold. Ce qu’ils ne vous disent pas, c’est que si vous évitez les pires jours, vous êtes largement en avance, et si vous évitez les deux, vous êtes également devant. Bien sûr, faire du market timing est très difficile, surtout si vous essayez de cibler des journées spécifiques, mais le message plus large est sans doute de tirer parti de la capitalisation et du temps passé sur le marché, tout en appliquant une bonne gestion des risques et une diversification adéquate pour améliorer l’expérience. »

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Source : Callum Thomas Topdown Charts Professional

Thomas Callum – ChartStorm : « Le cynique verra ce graphique et se demandera si les mentions de relocalisation ne se résument pas à des entreprises déclarant « nous ne prévoyons pas de relocaliser » ou « la relocalisation n’est pas viable/trop coûteuse ». Mais au final, si des incitations ou des sanctions réelles existent sous forme de tarifs douaniers, cela pourrait renforcer les arguments existants et faire pencher la balance. Après tout, après la pandémie, un mouvement vers la relocalisation et la proximité s’est enclenché en raison des perturbations (risques sur la chaîne d’approvisionnement), puis après 2022, une dynamique de « friend-shoring » est apparue face aux risques géopolitiques. Cela devrait être haussier pour les investissements domestiques et les matières premières, logiquement. »

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Source : @LizAnnSonders

Thomas Callum – ChartStorm : « À propos de l’investissement, voici une mise à jour du graphique capex (dépenses d’investissement NDLR) nouvelle économie vs ancienne économie. Il montre le super-secteur technologique (avec la consommation discrétionnaire et les services de communication pour réintégrer certains membres des Mag-7 et autres noms technologiques exclus après le reclassement GICS) comparé aux matières premières (énergie et matériaux), exprimé en pourcentage des dépenses d’investissement totales du S&P 500. Il y a un cycle, mais aussi une tendance – une tendance marquée.

Ce n’est probablement pas une surprise que la tech capte la majorité des nouveaux investissements, mais le recul du capex côté matières premières soulève une question : où allons-nous trouver toute l’énergie pour faire tourner la nouvelle économie ? Et où allons-nous trouver les matériaux pour construire les structures, les produits, les dispositifs et tout connecter ?

Avez-vous des matières premières ? »

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Suivi des pertes latentes dans les banques

BarChart : « Les banques américaines font actuellement face à 482 milliards de dollars de pertes non réalisées, soit une augmentation de 33 % par rapport au trimestre précédent. Avec la flambée des taux, ces pertes vont continuer d’augmenter. Les banques, en particulier les petites banques, sont en difficulté ! »

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