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Après un tel mouvement...

Il y aura définitivement quelque chose à faire sur les minières

 

Death cross, ce n'est pas le dernier groupe de métal à la mode

 

Scénario haussier

 

La macro pointe vers le sud

· Actualité financière

Il ne serait pas étonnant que l'or corrige après cette phase. Avant d'aller voir beaucoup plus haut ?

Thomas Callum – ChartStorm : « Les niveaux record du prix de l’or, combinés à une conjoncture politique idéale, ont entraîné des flux entrants record dans les fonds aurifères. »

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Thomas Callum – ChartStorm : « Cela, ainsi que des graphiques comme celui-ci, ont poussé beaucoup à se demander, comme SubuTrade : "L’or est-il sur le point de corriger ?" »

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Thomas Callum – ChartStorm : « Pendant ce temps, le nombre d’heures de travail nécessaires pour qu’un travailleur moyen aux États-Unis puisse acheter une once d’or a atteint un nouveau sommet historique. »

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Thomas Callum – ChartStorm : « Tandis que l’or atteint de nouveaux sommets historiques, l’argent ne tente qu’un rattrapage modéré, et le platine suit pour l’instant sa propre trajectoire. »

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Otavio (Tavi) Costa – Crescat Capital : « Les actifs liés aux ressources naturelles n’ont, à mon avis, jamais été aussi sous-évalués. La plupart des prix des matières premières se négocient à des niveaux historiquement bas lorsqu’on les compare à l’or.

Nous en sommes aux prémices de la prise de conscience que les problèmes monétaires auxquels nous sommes confrontés ne pourront être résolus que si les nations commencent à accumuler de l’or de manière significative. La prochaine phase surviendra lorsque les décideurs seront contraints de réduire drastiquement les taux d’intérêt, quel qu’en soit le coût, afin de gérer le fardeau croissant de la dette.

Cela pourrait signifier le renvoi de responsables de la Fed, l’introduction de nouveaux cadres visant à forcer une baisse des taux, la pression exercée sur les banques pour absorber davantage de bons du Trésor, ou encore la conclusion d’accords avec des banques centrales étrangères pour acheter de la dette américaine. Il n’y a pratiquement aucune limite à l’extrême que ces politiques pourraient atteindre.

L’élément clé, cependant, est que, une fois les taux artificiellement abaissés, il est très peu probable que seul l’or en bénéficie — comme nous le constatons actuellement. Cette phase du cycle est susceptible de déclencher un rebond plus large dans l’ensemble du secteur des matières premières. Et nous nous rapprochons de ce moment, selon moi. »

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Thomas Callum – ChartStorm : « L’un des principaux actifs de diversification par rapport aux obligations est l’or, et après une période prolongée de surperformance de l’or par rapport aux obligations, on commence à voir une rotation de performance des actions vers l’or. Et cela pourrait bien être le début, étant donné la volonté de Trump d’affaiblir le dollar et de baisser les taux (peu importe l’indépendance de la Fed), ainsi que les perspectives cycliques qui se détériorent pour les actions. »

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Source : Monthly Gold Market Chartbook

Correlation Economics : « C’est irréel. L’or est monté et la prime de l’or en Chine reste élevée. L’or ira bien plus haut à partir d’ici ! »

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Jan Nieuwenhuijs – Money Metals : « Ce graphique, réalisé par mon ami Nick Laird de http://goldchartsrus.com, montre comment le prix de l’or augmente toujours à long terme, car son offre n’est pas suffisante pour répondre aux besoins de liquidité de l’humanité. »

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Il y aura définitivement quelque chose à faire sur les minières

Thomas Callum – ChartStorm : « Grâce à la flambée de l’or et aux prix élevés de l’argent, les actions de sociétés aurifères ont enfin franchi des sommets inégalés depuis plus de dix ans (après avoir enregistré une série de creux ascendants au cours des deux dernières années et établi une forte tendance haussière).

Et pourtant, les traders se débarrassent des ETF de mines d’or. Soit ils ne croient pas en la poursuite du mouvement, soit ils achètent des titres individuels, soit ils préfèrent miser directement sur l’or plutôt que sur l’aspect actions-or des sociétés minières.

Comme mentionné la semaine dernière, les investisseurs particuliers affichent une allocation historiquement basse aux minières ; ainsi, malgré les nouveaux sommets atteints, il n’y a aucun engorgement à ce niveau. »

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In Gold We Trust : « Quand les minières finiront-elles enfin par rattraper leur retard ? »

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Christopher Aaron : « L’or approche les 3 400 $ ! Vous pensez avoir raté le mouvement ? C’est possible. Cependant, vous n’avez pas raté le mouvement sur les sociétés qui extraient ce même or — car elles ont été sévèrement négligées par le marché. En réalité, le producteur d’or moyen devrait grimper de 380 %, sans aucune hausse supplémentaire du prix de l’or, simplement pour revenir à sa valorisation normale. »

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Garrett Goggin, CFA & CMT : « Le dernier sommet du cycle de l’or avait été marqué par l’achat de Redback pour 7 milliards de dollars par Ty Burt. Les grandes sociétés minières n’en sont même pas encore aux transactions de petite taille. Elles continuent de céder des actifs et de réparer leurs bilans. Les développeurs de classe mondiale se négocient à 10 % de leur NAV. Les minières continueront de monter tant que nous ne verrons pas d’acquisitions à plus de 2 fois la NAV. »

Death cross, ce n'est pas le dernier groupe de métal à la mode

Thomas Callum – ChartStorm : « Vous avez peut-être vu passer certaines discussions autour du « croisement de la mort » (death cross - le passage de la moyenne mobile à 50 jours sous la moyenne mobile à 200 jours), et en effet, un signal s’est déclenché. Mais d’abord : quel est le but du croisement de la mort ? Il est censé nous informer sur la tendance (+ les changements de tendance) — spécifiquement, il vise à fournir un signal moins bruité (mais plus tardif) que le simple croisement du cours avec la moyenne mobile à 200 jours (par exemple, début 2022, l’indice est passé sous la moyenne à 200 jours, puis au-dessus, puis de nouveau en dessous, encore au-dessus, avant de repasser durablement sous cette moyenne ; alors que le croisement de la mort ne s’est déclenché qu’une seule fois).

Cela réduit le risque de faux signal, mais au prix d’un déclenchement plus tardif (et l’évolution des cours cette année montre que lors des baisses rapides, cet indicateur n’est pas du tout idéal, car il s’active trop tard).

Fait curieux cependant, l’ampleur du croisement des 50 jours contre les 200 jours pour les membres du S&P 500 a donné des signaux d’alerte précoce en diminuant, alors même que l’indice montait (une divergence baissière classique). Ce fut le cas également en 2021 avant le marché baissier de 2022. »

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Source : MarketCharts (par Callum Thomas)

Thomas Callum – ChartStorm : « Mais regardons un peu plus loin dans le passé ; cet indicateur est clairement imparfait (et p.s. je n’ai encore trouvé aucun indicateur qui ne le soit !), mais l’essentiel est que cet indicateur doit nous alerter… comme le note judicieusement Rob Hanna : « 36 des 49 occurrences (73,5 %) ont en réalité vu le SPX enregistrer des gains pendant que le croisement de la mort était actif. Le problème, c’est que les pertes ont été très importantes. Et même la plupart des gains ont été précédés d’un recul marqué avant de parvenir à dégager des hausses (comme lors du dernier en 2022). »

En d’autres termes, il serait faux d’ignorer les indicateurs de tendance, surtout lorsqu’ils s’orientent à la baisse, mais comme pour tout indicateur, il serait également faux de s’y fier excessivement sans le replacer dans un contexte plus large. »

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Source : @QuantifiablEdgs

Thomas Callum – ChartStorm : « Voici un élément de contexte préoccupant : nous venons d’un point où la valorisation moyenne des actifs américains est parmi les plus élevées jamais enregistrées… à un moment où les risques (géo)politiques augmentent et où la probabilité d’une récession s’accroît. Ainsi, dans ce contexte plus large, on aurait tendance à accorder plus de poids aux indicateurs de tendance si le cours, la valeur et les facteurs macro nous disent tous la même chose (à savoir qu’il faut faire preuve de prudence et se méfier d’un risque baissier plus important). »

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Source : Chart of the Week - The Worst Chart

Thomas Callum – ChartStorm : « Et autre chose, à propos de l’imperfection des indicateurs, ceci en est peut-être un parfait exemple… Les hausses de la dette sur marge ont coïncidé avec 3 grands sommets boursiers au cours des trois dernières décennies — mais se sont aussi produites à peu près autant de fois sans conséquences. Les chutes de cet indicateur ont été un peu plus fiables, mais là encore, sur un actif qui a tendance à monter sur le long terme, les indicateurs de creux fonctionnent toujours mieux que ceux de sommets. Il y a donc quelques leçons à tirer et à méditer ici. À court terme, cet indicateur suggère aussi la prudence. »

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Source : Topdown Charts

Thomas Callum – ChartStorm : « Par ailleurs, mars a enregistré un nombre record de nouvelles ouvertures de comptes chez Interactive Brokers. Pour être juste, il est possible que certains aient ouvert des comptes pour tenter de shorter le marché… »

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Source : @finchat_io

Thomas Callum – ChartStorm : « En pratique, nous venons d’assister à l’un des épisodes les plus spectaculaires d’achat sur creux jamais enregistrés. Les volumes sur les ETF actions américaines à effet de levier haussier ont atteint un record la semaine dernière. Cela dit, ce même indicateur avait aussi connu une flambée autour du sommet de 2021 avant de reculer pendant le marché baissier de 2022. »

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Source : Topdown Charts Professional

Thomas Callum – ChartStorm : « Bien qu’il soit tout à fait possible que ce graphique reflète un changement de paradigme, il est clair que la situation est extrême, et que certains comportements frôlent une bulle spéculative. »

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Source : @zerohedge via @albertedwards99

Thomas Callum – ChartStorm : « Voici un rappel utile pour réfléchir aux différents types de marchés baissiers :

« Marchés baissiers structurels » – déclenchés par des déséquilibres structurels et des bulles financières ;

« Marchés baissiers cycliques » – généralement provoqués par la hausse des taux d’intérêt, des récessions imminentes et des baisses de bénéfices ;

« Marchés baissiers event driven » – déclenchés par un choc ponctuel qui ne conduit pas nécessairement à une récession intérieure ou qui perturbe temporairement un cycle.

Le marché baissier actuel est de type event driven, mais on pourrait argumenter qu’il existe des risques structurels (valorisations excessives, positions extrêmes, changement d’ordre mondial) ainsi que des menaces cycliques (risque de récession). »

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Source : @dailychartbook

Thomas Callum – ChartStorm : « Sur un thème similaire, voici comment les deux grands actifs que sont les actions et les obligations se comportent dans différents régimes macroéconomiques. Si l’on assiste à une récession déflationniste, ce serait mauvais pour les actions mais bon pour les obligations. En revanche, une récession avec inflation serait négative pour les deux, et nécessiterait des actifs de diversification comme les matières premières. »

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Source : The Daily Shot

Scénario haussier

Thomas Callum – ChartStorm : « Ces dernières semaines, les graphiques et probablement aussi mes analyses ont eu un biais baissier — et c’est sans doute justifié. Mais il faut garder un certain équilibre et ne pas s’enfermer dans ses convictions (même si elles se révèlent exactes), alors essayons avec les deux graphiques suivants de présenter un scénario haussier.

Premièrement, le sentiment mesuré par sondage. On a assisté à une forte et nette réinitialisation du sentiment, passant d’un extrême haussier à un extrême baissier. Concernant le sentiment, mon point de vue est que ces extrêmes représentent autant d’esprits qui peuvent changer d’avis au moindre catalyseur. »

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Thomas Callum – ChartStorm : « Deuxièmement, mon indicateur composite de valorisation du S&P 500 [qui combine les signaux de 3 ratios cours/bénéfices différents, 2 primes de risque actions/obligations et 2 facteurs de retour à la moyenne basés sur les prix] s’est rapproché d’un niveau neutre. Ce n’est pas bon marché, et certains indicateurs de valorisation suggèrent encore un marché cher, mais c’est une évolution importante, et on s’en rapproche. Pour être clair, pour avoir une conviction haussière plus forte, il faudrait que cet indicateur aille plus bas, jusqu’à atteindre un vrai niveau de valeur. »

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Thomas Callum – ChartStorm : « Enfin, comme en 2020, une grande partie de cette situation est auto-infligée… si Trump et son équipe décidaient d’annuler certaines mesures, ou au moins de mettre en place des mesures compensatoires (faisons preuve d’imagination : baisses d’impôts pour les entreprises, pression sur la Fed pour réduire les taux, ingénierie financière du Trésor), peut-être pourrions-nous entrer dans un environnement macro/politique plus favorable aux marchés.

Et conceptuellement, c’est crucial : une réinitialisation du sentiment ne suffit pas, une réinitialisation de la valeur non plus. Combinées, c’est déjà mieux, mais il faut encore des catalyseurs macroéconomiques, et idéalement une confirmation technique. C’est pourquoi mon cadre d’analyse repose toujours sur cinq piliers : valorisations, cycle, politique monétaire, positionnement, et aspects techniques — il s’agit de réunir plusieurs pièces du puzzle pour mieux comprendre l’ensemble.

Pour conclure, je pense qu’on peut formuler un scénario haussier, voire un scénario de rebond éphémère mais significatif… la clé, cependant, est que beaucoup de choses doivent bien se passer à partir de maintenant (ou au moins, moins mal se passer !). »

La macro pointe vers le sud

Liz Ann Sonders – Charles Schwab & co : « Les perspectives à six mois pour les nouvelles commandes dans l'indice Empire Manufacturing sont tombées à -6,6, leur plus bas niveau jamais enregistré. »

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Liz Ann Sonders – Charles Schwab & co : « Les nouvelles commandes et les expéditions ont toutes deux fortement chuté en avril, selon l’indice manufacturier de la Fed de Philadelphie. »

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