Scénario parabolique pour l'or et les matières premières
Thomas Callum – ChartStorm : « "L’or a dépassé les actions en tant que deuxième choix d’investissement à long terme le plus populaire parmi les Américains, selon le dernier sondage de Gallup"
Ce n’est pas encore aussi sûr que la pierre, mais on s’en rapproche. Un instantané très intéressant du sentiment actuel (et un contraste frappant entre l’or et les cryptomonnaies). »

Thomas Callum – ChartStorm : « Performance de l’or vs Sentiment des consommateurs
Jim Paulsen remarque : « Le plus grand risque pour les investisseurs en or serait une explosion de bonheur ! Si la guerre commerciale s’atténue et que la Fed baisse les taux dans une expansion lente mais soutenue, le pessimisme s’effacera enfin, et le prix de l’or chutera. »
(En d’autres termes, si le sentiment des consommateurs rebondit, cela impliquerait — selon la relation certes ténue illustrée dans ce graphique — que l’or commencerait à sous-performer par rapport aux matières premières…) »

Thomas Callum – ChartStorm : « Matières premières vs Or
À ce sujet, voici un de mes graphiques préférés — il montre l’indice de prix égal pondéré des matières premières hors or, ainsi que le ratio de cet indice par rapport au prix de l’or. Il semble y avoir un schéma récurrent d’extrême sous-performance du reste des matières premières par rapport à l’or (zone jaune) qui constitue un signal de creux ou de reprise cyclique haussière pour les matières premières.
Donc peut-être que la véritable leçon à tirer de ces deux graphiques est : haussier sur les matières premières. »

Thomas Callum – ChartStorm : « Buffett vs Or
Voici un point de vue : "Buffett est le plus grand allocateur d’actifs de l’histoire des marchés financiers. Et pourtant, quand on fait les comptes, Buffett n’a fait que suivre la performance de l’or sur les 25 dernières années."
C’est un graphique intéressant qui montre que parfois, l’allocation d’actifs est plus importante que le simple fait de bien choisir ses actions… mais il convient aussi de rappeler que dans ce type de graphiques, le point de départ choisi peut fortement influencer le récit. »

Thomas Callum – ChartStorm : « Fusions-acquisitions dans les mines
Robert Sinn partage : "les fusions-acquisitions dans le secteur de l’or repartent à la hausse avec une série d’acquisitions de projets en phase pré-production au cours des 12 derniers mois."
Cela paraît logique compte tenu de la flambée des prix de l’or et de la volonté d’accroître la production pour en profiter, mais aussi des valorisations notoirement faibles du secteur et de l’apathie apparente des investisseurs envers les actions minières. »

Otavio (Tavi) Costa – Crescat Capital : « Si l’on considérait les mines d’or comme un secteur à part entière, elles auraient surperformé tous les autres au cours de l’année écoulée. Il n’y a pas si longtemps, la plupart des investisseurs les jugeaient ininvestissables... et pourtant, nous en sommes là. L’histoire finit toujours par démontrer sa pertinence. Ceux qui ont ignoré l’or sont désormais contraints d’y prêter attention. Dans les périodes où les actifs tangibles sont recherchés pour l’allocation de capital, les entreprises qui produisent ces actifs peuvent représenter non seulement une position stratégique — mais aussi une position très rentable. »

Graddhy – Commodities TA+ Cycles : « Les producteurs d’or sont en train de toucher un creux à très long terme par rapport à l’or. Cela signifie que les producteurs d’or sont sur le point de surperformer l’or sur le long terme.
Souligner que les producteurs d’or ont historiquement sous-performé l’or à très long terme n’a pas vraiment de sens. Le passé, c’est le passé, et le présent est ce qu’il est. Profiter des mines de métaux précieux repose entièrement sur le bon timing. Et si le timing est bon, les producteurs surperforment largement les métaux. »

Graddhy – Commodities TA+ Cycles : « Si la ligne de tendance parabolique rouge tient lors du prochain retour en arrière, la voie reste haussière. L’or respecte toujours parfaitement la ligne de tendance parabolique rouge.
Un mouvement de type « fronde » est en cours, et il semble désormais vraiment parabolique.
Un schéma sur 4 ans qui monte progressivement, marche par marche. Je dis depuis la cassure haussière bleue que la prochaine cible est entre 3000 et 3300 $.
Il a atteint 3500 $, et il y a désormais de fortes chances que l’or ait atteint un sommet pour ce cycle hebdomadaire. J’ai dit lors de la cassure haussière bleue des 13 dernières années que les probabilités penchaient pour un mouvement de type « lockout » historique, c’est-à-dire sans retour en arrière vers la cassure bleue. Et c’est exactement ce qui s’est produit.
Notez que si nous avons un déclin hebdomadaire similaire à celui entouré en rose, il pourrait revenir tester la ligne rouge, puis repartir à la hausse. Seuls les graphiques nous diront ce qui va se passer, à condition d’être bien interprétés. Et je suis confiant dans ma capacité à identifier le prochain creux de cycle hebdomadaire. »

Actions : un ajustement des allocations insuffisant par rapport au sentiment
The Kobeissi Letter : « Les investisseurs individuels ont été acheteurs nets d’actions pendant 21 semaines consécutives, soit la plus longue série jamais enregistrée, selon BofA.
C’est plus du double des records précédents observés en 2021 et 2022.
Au cours des 4 dernières semaines, les clients privés de BofA ont acheté pour un montant record de 2 milliards de dollars d’actions.
En revanche, les hedge funds ont vendu pour un montant record d’environ 1,5 milliard de dollars.
Parallèlement, les clients institutionnels de BofA ont cédé environ 2,7 milliards de dollars, soit le deuxième montant le plus important de l’histoire.
Il s’agit d’un écart bien plus marqué entre les investisseurs particuliers et institutionnels que pendant le marché baissier de 2022.
Le fossé entre Main Street et Wall Street est immense. »

Thomas Callum – ChartStorm : « Le rallye s’est arrêté juste en dessous de la zone de résistance autour de 5700, et surtout l’indice reste sous sa moyenne mobile à 200 jours (voir le graphique suivant). À la hausse, il a cependant maintenu le niveau des 5600 ainsi que celui de la moyenne mobile à 50 jours (de plus en plus de titres retrouvent d’ailleurs leur moyenne à 50 jours).
À ce stade, les haussiers comme les baissiers peuvent nourrir un certain optimisme (soit pour une cassure à la hausse, soit pour un nouveau retournement baissier), mais avec autant de doute et d’anxiété. »

Source : Callum Thomas via MarketCharts
Thomas Callum – ChartStorm : « Du côté baissier, comme nous sommes toujours sous la moyenne mobile à 200 jours, le schéma de saisonnalité du « marché baissier » reste applicable. Il est intéressant de constater que l’indice a interrompu sa progression précisément au moment où la tendance saisonnière atteignait son pic avant de se retourner — si l’on suit ce signal au pied de la lettre, cela signifie que nous devrions baisser à partir de maintenant. »

Source : graphique de la semaine – saisonnalité ci-dessous
Thomas Callum – ChartStorm : « D’un autre côté, si l’on se fie aux prix du Bitcoin, on observe clairement un retour de l’humeur spéculative et de l’appétit pour le risque. »

Source : @Callum_Thomas
Thomas Callum – ChartStorm : « En ce qui concerne le sentiment sondé, les niveaux toujours extrêmement bas de sentiment haussier et élevés de sentiment baissier laissent entendre qu’il reste beaucoup d’esprits à convaincre du côté haussier. Cela signifie que le scénario douloureux (pain trade) et la voie de la capitulation maximale seraient une cassure à la hausse (autrement dit, pour les haussiers, on peut considérer qu’une cassure à la hausse déclencherait une vague d’achats alimentée par un changement massif de perception… mais il faudrait pour cela une bonne raison ou excuse, par exemple une relance, des changements de politique, une amélioration macroéconomique, ou un facteur inattendu). »

Source : Topdown Charts
Thomas Callum – ChartStorm : « Un autre argument pour les haussiers — le marché semble suivre l’analogie de 2018, ce qui est assez intéressant car à l’époque, la correction avait été déclenchée essentiellement par un durcissement de la politique monétaire de la Fed, et le rebond était survenu lorsque la Fed avait adopté un ton plus accommodant… si l’on considère les droits de douane comme un durcissement fiscal, alors les reculs sur les tarifs et les éventuels accords commerciaux pourraient représenter un revirement de politique.
Et concernant le sentiment, il suffit parfois d’un événement modérément désastreux, plutôt qu’absolument terrible, pour changer les esprits, surtout si les attentes sont déjà très basses. »

Source : @TimmerFidelity
Thomas Callum – ChartStorm : « Voici un argument pour les baissiers (et les haussiers). Remarque : la ligne bleue n’est pas à jour, mais l’essentiel est de réfléchir à la divergence entre les lignes dorée et noire — si nous évitons la récession, la tendance reste haussière ; si une récession survient, une nouvelle baisse s’ensuivra. Voilà le point clé : les haussiers et baissiers continueront de débattre à travers les cours, mais ce sont les probabilités de récession qui finiront par trancher ce bras de fer. »

Source : @neilksethi
Thomas Callum – ChartStorm : « Sommes-nous en récession ? C’est la bonne question à se poser, et il semble que de plus en plus de gens cherchent à le savoir… ce qui en dit probablement long en soi. »

Source : @neilksethi
Thomas Callum – ChartStorm : « Les entreprises sont clairement préoccupées par le risque de récession, comme en témoigne la flambée des mentions durant les conférences de résultats du T1. Selon mon jugement, les probabilités d’une récession courte et brutale ou d’un choc de croissance aux États-Unis sont proches de 50/50. Un des scénarios possibles serait simplement une peur de récession : si entreprises et consommateurs s’inquiètent suffisamment, ils réduiront leurs dépenses et adopteront une posture financière défensive… ce qui freinera l’activité (en plus d’autres problèmes comme la chute du tourisme, la hausse des taxes douanières, et le resserrement budgétaire). Je pense donc qu’on ne peut pas écarter facilement l’hypothèse d’une « période de détox ». »

Source : @MikeZaccardi
Thomas Callum – ChartStorm : « Les analystes semblent avoir tranché : la dynamique des révisions de bénéfices a plongé (ce signal combine les ratios de révision des bénéfices et le taux de variation à court terme des bénéfices prévisionnels). Cela peut être en partie lié au sentiment ; les analystes restent humains, ils se trompent, réagissent à l’actualité et aux mouvements du marché, souvent après coup… Mais dans tous les cas, un changement clair est en cours. »

Source : Topdown Charts Professional
Thomas Callum – ChartStorm : « Un segment du marché qui n’a pas été vraiment testé par une récession ou un marché baissier depuis un certain temps est celui des actifs privés… et nous sommes dans une période marquée par un afflux massif et durable vers les marchés privés (notamment le capital-investissement et le crédit privé). Cela représente un risque, et un fort potentiel de déception si les investisseurs prennent au sérieux la volatilité annoncée par les promoteurs d’actifs privés — en pratique, la volatilité réalisée pourrait bien surprendre (et ce, au moment où l’on s’y attend le moins). »

Source : @junkbondinvest
Thomas Callum – ChartStorm : « Affectation aux actions : les données d’avril ont montré une baisse significative des allocations déclarées et implicites des investisseurs aux actions. Cela recoupe certains des points évoqués précédemment concernant le sentiment des investisseurs, et on a vu plusieurs marchés haussiers cycliques notables démarrer depuis des niveaux similaires au cours de la dernière décennie. »

Thomas Callum – ChartStorm : « Le problème, c’est que nous avons également observé des réinitialisations marquées aux premiers stades du marché baissier post-bulle Internet et en 2008. Autre point : la baisse actuelle des allocations semble encore modeste par rapport à la chute du sentiment observé dans les sondages.
Ainsi, comme pour la plupart des éléments abordés cette semaine, il y a des arguments pour les haussiers (une réinitialisation déjà significative), et pour les baissiers (un ajustement insuffisant des allocations par rapport au sentiment), dans un contexte d’impasse haussier-baissier.
Ce qui me rappelle que lorsqu’on vous présente un choix binaire (hausse ou baisse), n’oubliez pas la troisième option — ni l’un ni l’autre… et en y réfléchissant, une large phase de marché en range pourrait bien être le scénario le plus douloureux et déroutant pour haussiers et baissiers ! »

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