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L'actualité des marchés financiers

 

Une activité économique en meilleure forme avec une inflation maîtrisée, c'est encore possible, la preuve

 

Distorsion entre les marchés actions et les marchés obligataires

 

Réduction du robinet monétaire : cette fois, c'est différent ?

 

Powell temporise. D'autres n'auront peut-être pas ce luxe.

 

Carnage sur les marchés obligataires chinois : opportunité ?

· Actualité financière

Une activité économique en meilleure forme avec une inflation maîtrisée, c'est encore possible, la preuve

Les indicateurs d'activité ISM / PMI US en forte hausse :

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Avec une forte accalmie sur les cours des matières premières, à l'instar du cacao :

The Daily Shot : « Les prix du cacao ont chuté mardi. Les conditions météorologiques favorables en Afrique de l'Ouest et les approvisionnements abondants en cacao dans les ports américains ont exercé une pression sur les cours. Il n'y aura pas de pénurie de chocolat pour les fêtes. »

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De là à imaginer que les fondamentaux vont rattraper les valorisations excessives intégrées par les marchés… Restons prudents.

Distorsion entre les marchés actions et les marchés obligataires

Plusieurs manières d'interpréter ce graphique.

  • Les actions (foncé) vont rejoindre le marché du crédit (en clair) ?
  • L'inverse ?
  • Ou la communauté financière anticipe une inflation tellement plus forte et plus durable que prévu, qu'elle délaisse pour de bon les produits de taux au profit des marchés actions ? Mais ces derniers constituent-ils une bonne couverture contre l'inflation ? Nous aborderons ce sujet une prochaine fois.
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Le S&P500 revient en territoire de surachat.

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Réduction du robinet monétaire : cette fois, c'est différent ?

« Le graphique d'aujourd'hui examine les grandes phases de QE (quantitative easing), de taper et de QT (quantitative tightening) depuis la Grande Crise Financière, avec l’évolution du S&P 500, des taux à 10 ans et des Fed Funds (taux directeurs).

La réaction du marché aux différentes phases n'a pas toujours été intuitive. Les taux ont augmenté pendant les QE 1, 2 et 3 probablement en raison du stimulus perçu que cela apporterait, au-delà de la demande supplémentaire de bons du Trésor. À la fin des QE 1 et 2, les taux se sont effondrés, ce qui est sans doute dû au fait que les marchés s'inquiétaient davantage de l'impact sur l'économie, même s'il y avait moins d'achats d'obligations. Une histoire moins extrême s'est produite lors du tapering de 2014 alors que les taux baissaient à nouveau. Au cours de la phase de run-off/QT, les taux ont de nouveau chuté, les investisseurs s'inquiétant des conséquences économiques, au-delà de l'offre supplémentaire de bons du Trésor sur le marché.

Le QE covid a conduit à une nouvelle hausse des taux.

Cela signifiera-t-il donc que les taux chuteront à nouveau au début du tapering ? Les 13 dernières années suggèrent que c'est une évidence. Cependant, je ne suis pas si sûr. Jusqu'en 2017, les États-Unis avaient encore un output gap* significatif et une inflation très faible, de sorte que tout resserrement était alors considéré comme un risque pour l'économie. Aujourd'hui, l'output gap* est à quelques mois de se refermer, à peu près le plus tôt de n'importe quel cycle de l'histoire, avec une épargne accumulée élevée et des mesures de relance suffisamment élevées pour pouvoir faire avancer l'économie.

En tant que tel, cette fois pourrait être différent.

P.S. : Pour mémoire, les actions ont eu un peu de mal à la fin des QE 1 et 2, mais en dehors de cela, elles ont quand même progressé. »

* output gap : écart entre le niveau effectif de la production et celui atteint si l'économie était à son potentiel

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Powell temporise. D'autres n'auront peut-être pas ce luxe.

On peut résumer l'intervention de Powell de mercredi soir en trois points :

  1. L'inflation est encore "transitoire".
  2. L'inflation est subordonnée à l'emploi : tant que l'économie n'aura pas atteint le plein emploi, la Réserve fédérale ne relèvera pas les taux d'intérêt.
  3. Le tapering commence, mais cela ne signifie pas que des hausses de taux suivront.

Comme d'habitude, on fait semblant de pouvoir normaliser la politique monétaire alors que c'est en pratique impossible. On restera dans le marketing cosmétique pour préserver la stabilité financière. La FED est otage des marchés.

The Daily Shot : « Barclays et la BoE prévoient que l'inflation britannique dépassera la limite supérieure de 4% fixée par la banque centrale d'ici la fin de l'année… »

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The Daily Shot : « …ce qui pourrait signaler le début des hausses de taux au UK. »

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Mais pour l'instant non :

Bloomberg : « La BoE choque les marchés en maintenant les taux d'intérêt directeurs à 0.1%. »

Les mouvements contrastés d'aujourd'hui de la BoE et de la banque centrale tchèque soulèvent d'importantes questions. Que voient ces petites banques centrales comme les Tchèques, l’Australie, le Canada, la Nouvelle Zélande, que leurs pairs de la Fed, de la BCE et de la BoE ne voient pas ? Les grandes banques centrales sont-elles désespérées au point que leur seule option soit de tenter le bluff ?

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Carnage sur les marchés obligataires chinois : opportunité ?

« "Nous sommes au bord d'une série de défauts systémiques dans l'immobilier chinois" qui pourrait anéantir l'appétit des investisseurs mondiaux à plus long terme, selon le directeur du crédit asiatique de Lombard Odier, Dhiraj Bajaj. "Dix années de bon travail pour développer le marché pourraient être annulées en un clin d'œil."

Les inquiétudes croissantes ont poussé les rendements de la dette chinoise notée en dollars à 21 %, le plus élevé depuis au moins une décennie. Ces coûts prohibitifs de refinancement de la dette ont effectivement exclu de nombreux emprunteurs du marché obligataire offshore. Les risques de contagion se sont propagés à l'ensemble du marché du crédit asiatique, où la demande de nouvelles transactions est tombée à son plus bas niveau en deux ans.

[…]

Pourtant, il peut y avoir des opportunités d'achat pour ceux qui peuvent supporter les fluctuations sauvages des prix. Les obligations à haut rendement intègrent un risque de baisse irréaliste, selon les analystes de Morgan Stanley, tandis que Citibank voit des opportunités dans les obligations immobilières de meilleure qualité. Des spécialistes américains de la dette en difficulté tels que Marathon Asset Management se sont même empressés d'acheter des créances Evergrande en pariant sur de meilleurs taux de recouvrement que ne le reflètent les prix. »

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